En croisant le représentant du grand Accra à Radès en phase de groupes de la C3, le Club Africain doit signer son retour sur la scène continentale
Relever le défi de l’entame de la phase de groupe de la C3, et surtout se monter constant face à la succession de matchs qui se profile, contre tout d’abord Dreams FC du Ghana, puis Academica Lobito d’Angola et Rivers United du Nigeria, c’est armé de confiance que le CA devra renouer avec l’échéance continentale dès ce dimanche 14h00 à Radès. Au stade Hamadi Agrebi, le CA a donc pris rendez-vous avec le représentant du grand Accra. Et c’est avec des promesses que le groupe clubiste s’avance actuellement, fort d’un capital plus qu’estimable en championnat et confiant de ses moyens après une série de cinq victoires de rang, toutes compétitions confondues. Les indicateurs sont donc au vert pour le CA, une équipe qui rayonne sous l’impulsion de quelques joueurs qui apportent leur pierre à l’édifice. Maintenant aussi, les Kingsley Eduwo, Zâalouni, Ghaith Sghaier, Meziani, Ben Yahia, Hamdi Laabidi, Chiheb Laâbidi, , Srarfi, Moez Hassen, Cherifi, Omrani, Taoues, Hamrouni, Ahmed Khélil, Arfaoui et le revenant Adem Garreb doivent, en outre, «s’imbiber» du poids de l’histoire du CA en compétition continentale pour tout donner les jours «J», au fur et à mesure qu’ils avancent. Sacré en 1991 de la coupe des clubs champions (ancienne appellation de la C1), finaliste de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe en 1999 et à nouveau finaliste de la C3 en 2011, le CA a finalement connu une longue période d’absence au plus haut niveau africain. Or, grâce au formidable public clubiste qui entretient le souvenir, les épopées du CA en Afrique sont encore et à jamais dans toutes les mémoires, gravées dans le marbre comme on dit, mais pas pour les tenants du classement IFFHS qui relègue à raison le CA loin, très loin, des cadors du continent.
Surfer sur la dynamique locale
Qu’à cela ne tienne cependant, actuellement, le CA est décidé à redorer son blason, à retrouver une visibilité continentale, une vitrine à même de lui permettre de se replacer sur l’échiquier africain. Joueurs, dirigeants, supporters… quelles que soient leurs générations, tous sont d’accord : cette année, il y a un bon coup à jouer pour voir «prendre le quart» de la C3. Nous n’en sommes pas encore là cependant, et à présent restons focalisés sur le match important de ce dimanche face à Dreams. Le CA est donc de retour sur la scène africaine, une joute qui produit chez les fans quelque chose de spécial, une euphorie étrange qui emporte tout sur son passage. Pas étonnant d’ailleurs, dans ces conditions, que les discussions qu’animent les puristes ne tournent qu’autour de l’entrée en lice clubiste en phase de groupe de la C3. Par ailleurs, ne pas oublier l’interface y afférente aussi, avec un CA qui a connu, depuis quelques lointaines dates mythiques, des revers douloureux, chacun à la genèse différente, le tout bien entendu disputé par des équipes au profil incomparable, loin de bâtir la légende et la popularité du club de Bab Jedid. Chacune à leur manière donc, les différentes productions du CA à l’échelon continental expliquent l’incroyable engouement qui précède le retour actuel des Clubistes aux affaires. Aujourd’hui donc, la prise de conscience est totale au sein de la bulle clubiste. L’élan populaire aidant, le groupe de joueurs doit assumer pour ne pas gâcher la fête de dimanche après-midi, dès 14h00 tapantes. Et pour toucher au but, au final, rien de mieux que de surfer sur la dynamique actuelle en Ligue 1 pour s’aguerrir et s’endurcir davantage, tout en reprenant le fil de son histoire continentale.